Chaque année, une partie importante de la forêt amazonienne est victime de l’agriculture conventionnelle, l’élevage en ranch, l’abattage des arbres et l’exploitation de l’or. Même si les terres déboisées ont été abandonnées depuis longtemps, la régénération de la forêt pluviale met souvent des décennies à s’établir correctement. Au rythme actuel de la déforestation, nous perdons notre précieuse forêt amazonienne bien plus rapidement que le temps nécessaire à sa régénération.
La forêt pluviale en dehors de la réserve est parfois victime de la déforestation
En outre, avec la surexploitation des arbres rares par les bûcherons, ces arbres se rarifient et nous en observons de moins en moins qui se développent et prospèrent à l’état sauvage. Si la demande pour ces bois précieux continue, de tels arbres peuvent cesser d’exister. Ces informations alarmantes posent l’interrogation classique : « que faire pour lutter contre la déforestation ? ». La réponse est pourtant simple : il est possible d’agir directement contre ces menaces qui pèsent sur la forêt tropicale en nous rejoignant. Nous sommes assurés de « l’effet papillon » de notre petite structure.
Grâce à nos études sur le terrain, nous pouvons localiser les espèces d’arbres menacées et les autres plantes d’intérêt, collecter leurs graines et les ramener sur notre pépinière. Les graines récoltées peuvent être issues des arbres en déclin, des arbres fruitiers locaux qui attirent un large éventail d’animaux sauvages, ou des plantes plus petites qui aident à nourrir le sol en libérant des éléments importants (tels que l’azote et le phosphore). Une fois plantées dans notre pépinière, ces graines vont faire l’objet d’une attention constante pour germer et devenir pour certaines de jeunes arbres. Ces jeunes arbres seront ensuite transportés et plantés dans des zones déboisées.